GENRE et TRANSIDENTITÉ dans PBLV

Heureusement que Shino et toi relevez régulièrement mes étourderies !

» Voir le message cité

ailebrune a écrit:

Je recopie ici, parce qu'après tout, c'est le sujet du topic, ce que j'ai posté dans "On papote" :

Merci beaucoup à ceux, dont Maïa je crois, qui avaient recommandé le documentaire "Petite Fille", sur une petite Sasha, 7 ans, qui a toujours eu le sentiment d'être une fille alors qu'elle est née dans un corps de garçon. L'histoire se passe dans le Nord de la France, au sein d'une famille ordinaire (au sens : rien d'extravagant).

C'est un bijou de finesse, d'intelligence et de sensibilité. Un vrai documentaire, où le réalisateur a pris le temps de bien connaître et se faire accepter de la famille. Famille au passage très aimante, et bouleversante, dont Sasha elle-même.

Tout le contraire de l'intrigue débilissime d'Antoine en fait.

A mon tour donc de recommander chaleureusement. Pour ceux que ça tenterait, c'est encore en accès libre sur Arte :
https://www.arte.tv/fr/videos/083141-000-A/petite-fille/

Superbe docu en effet, Sébastien Lifshitz avait eu un César pour un autre docu Les invisibles ,tres beau lui aussi!

L'intrigue d'Antoine a été bidn maltraitée ,oui quel gachis au final.

Cela ne m'empeche pas de trouver l'écriture inclusive bien moche, je plains les écoliers qui devront apprendre à lire cela!

likeasunshine a écrit:

Superbe docu en effet, Sébastien Lifshitz avait eu un César pour un autre docu Les invisibles ,tres beau lui aussi!

L'intrigue d'Antoine a été bidn maltraitée ,oui quel gachis au final.

Cela ne m'empeche pas de trouver l'écriture inclusive bien moche, je plains les écoliers qui devront apprendre à lire cela!

Moche et super compliquée. Comment lit-on ça à voix haute?
Et j'espère qu'on leur apprend aussi l'écriture non "inclusive", parce que sinon ça les coupe de tout ce qui a été écrit auparavant. Ce qui serait gravissime. Pire que ce qu'on fait les pires dictatures.

Après nous peut-être qu'on est habitué à l'écriture non inclusive et qu'on a du mal à cause de ça, mais que les jeunes d'aujourd'hui auront moins de mal s'ils l'apprennent depuis qu'ils sont tout jeunes?
Mais sinon c'est si fréquent que ça cette écriture? Je la vois assez rarement finalement.

Cette écriture est obligatoire dans certaines Universités. Elle est utilisée aussi par  certaines municipalités.
Sinon, le but de cette écriture est de déconstruire. Que l'on arrive à la lire ou pas, elle dénature la langue française qui est une langue latine et n'a pas de neutre sinon que le masculin est le genre masculin mais aussi englobant. Quant on dit "les Hommes" et non "les hommes", on parle de l'humanité tout entière et non pas des individus de sexe masculin, ce que tout le monde comprenait et n'a jamais exclu les femmes de quoi que ce soit qui n'en sont pas moins devenues agricultrices, cosmonautes ou chefs d'orchestre. Avec l'écriture inclusive, elles ne le deviendront pas davantage mais la langue sera dénaturée autant que par les anglicismes.

En chinois , il n'y a pas de genre et avec Mao et Deng Xiao Ping, femmes et hommes étaient habillés pareil tant en vêtements qu'en couleurs autorisées. On se souvient du dicton utilisé par ce dernier : peu importe que le chat soit blanc ou noir, pourvu qu'il attrape des souris.
Quand on va en Chine aujourd'hui, on se rend compte que le pilote est un homme, les hôtesses majoritairement des femmes, les chauffeurs de taxi et de bus des hommes , les médecins plus souvent des hommes que des femmes, et les hôtesses d'accueil, des hôtesses. Bref, une répartition des rôles plus sexuée que chez nous.

» Voir le message cité

nicolas8401 a écrit:

Après nous peut-être qu'on est habitué à l'écriture non inclusive et qu'on a du mal à cause de ça, mais que les jeunes d'aujourd'hui auront moins de mal s'ils l'apprennent depuis qu'ils sont tout jeunes?
Mais sinon c'est si fréquent que ça cette écriture? Je la vois assez rarement finalement.

 
Pas que. Quand les enfants apprennent à lire, il leur est souvent demandé de lire à haute voix : comment veux-tu qu'il.elles lisent un.e paragraphe comme ça ?
Car si c'est écrit, il faut aussi qu'on l'utilise à l'oral : autant certaines expressions non-genrées passent très bien (j'ai souvent entendu des jeunes s'écrier "salut les gens !" au lieu du traditionnel "salut les gars !"), autant ces mots avec des fins séparées par des points, je ne sais pas comment faire !
Sans parler de la lourdeur des périphrases comme "personnes ayant un utérus" alors que le bref mot "femme" existe ...

nicolas8401 a écrit:

Après nous peut-être qu'on est habitué à l'écriture non inclusive et qu'on a du mal à cause de ça, mais que les jeunes d'aujourd'hui auront moins de mal s'ils l'apprennent depuis qu'ils sont tout jeunes?
Mais sinon c'est si fréquent que ça cette écriture? Je la vois assez rarement finalement.

Alors oui, c'est de plus en plus fréquent, en particulier dans toute la communication administrative. Ce que je trouve extrêmement grave : il s'agit de documents essentiels à toute la population, quel que soit son âge et son niveau d'instruction.
Par ailleurs, comme déjà dit, ça ajoute des difficultés majeures à l'enseignement du français (qui n'est déjà pas au mieux de sa forme) et, comme le rappelle Paty, ne permet pas une lecture à voix haute.
Et qu'est-ce que ça apporte comme progrès concrètement ? Strictement rien.

ailebrune a écrit:

Là, ils les ont accumulées :
- Clara qui d'un coup révèle qu'elle se sent garçon à l'adolescence. Zéro signe avant-coureurs pour sa famille ???
- Tout est présenté sur le mode "crise d'ado boudeur insupportable"
- On aurait pu en faire une belle intrigue avec sa famille qui petit à petit comprend et l'entoure, et ça partait ainsi grâce à la présence de Coralie. Mais non, on introduit une bombe nucléaire, la liaison Coralie/Théo dans une famille déjà 

Point 1 : ça encore, ça peut passer, PBLV a toujours introduit les sujets de société au forceps, soit..

Point 2 et 3 : c'est effectivement un beau gâchis. Ils n'ont jamais pu développer le personnage d'Antoine au delà de la caricature du garçon manqué qui répète à tout bout de champs avec une voix de fillette "je suis un garçon" et qui envoie chier tout le monde. Et la relation Théo/Coralie (qui là pour le coup sortait effectivement de nulle part) a détruit complètement cette famille et a réduit à néant les ambitions premières des auteurs.

Raylen, Paty, Ailebrune, vous avez parfaitement analysé cette ineptie qu'est l'écriture inclusive qui, fort heureusement, n'est pas encore très répandue (du moins, je ne l'ai pas constaté) et qui, je l'espère, restera à l'état d'élucubration pour minorités frustrées.

Si on la combine à la réforme de l'orthographe de 1990, ça peut donner :

les directeur•e•s

Paty a écrit:

Car si c'est écrit, il faut aussi qu'on l'utilise à l'oral : autant certaines expressions non-genrées passent très bien (j'ai souvent entendu des jeunes s'écrier "salut les gens !" au lieu du traditionnel "salut les gars !"), autant ces mots avec des fins séparées par des points, je ne sais pas comment faire !

C'est intéressant que les jeunes utilisent l'expression "les gars" aussi pour désigner les groupes de filles.
C'est certainement dû à l'influence de l'anglais "guys".

Le pire ce sont les nanas qui s'appellent "frères" entre elles. Ça je vois vraiment pas d'où ça vient.

C'est plutôt dans la cité, non ?
Ou bien tu as entendu ça ailleurs ?

Oui dans un collège de quartier, mais aussi à la télé-réalité

Pour le coup ça m'a vraiment surpris, et j'aimerais bien connaitre l'origine de tout ça

» Voir le message cité

Shinochaz a écrit:

Le pire ce sont les nanas qui s'appellent "frères" entre elles. Ça je vois vraiment pas d'où ça vient.

   Il y a aussi des filles qui disent : "je m'en bas les c..." (qui peut s'écrire aussi "je m'en balec" !) C'est débile, mais il ne faut pas trop y faire attention, ça leur passera....
  Moi je ne crois pas que cette mode de l'écriture inclusive prendra vraiment, c'est artificiel , difficile à écrire et à lire, et inutile, comme vous l'avez dit.

   En tout cas, rassurez-vous, elle ne s'enseigne pas à l'école.

Shinochaz a écrit:

Le pire ce sont les nanas qui s'appellent "frères" entre elles. Ça je vois vraiment pas d'où ça vient.

Celle-ci, je ne l'ai jamais entendue !  

chéladoine a écrit:

» Voir le message cité




   Il y a aussi des filles qui disent : "je m'en bas les c..." (qui peut s'écrire aussi "je m'en balec" !) C'est débile, mais il ne faut pas trop y faire attention, ça leur passera....
  Moi je ne crois pas que cette mode de l'écriture inclusive prendra vraiment, c'est artificiel , difficile à écrire et à lire, et inutile, comme vous l'avez dit.

   En tout cas, rassurez-vous, elle ne s'enseigne pas à l'école.

Ouf !

chéladoine a écrit:

  Moi je ne crois pas que cette mode de l'écriture inclusive prendra vraiment, c'est artificiel , difficile à écrire et à lire, et inutile, comme vous l'avez dit.
   En tout cas, rassurez-vous, elle ne s'enseigne pas à l'école.

J'aimerais partager ton optimisme sur cette question. Mais je m'inquiète de voir cette lubie destructrice se répandre chez les décisionnaires, d'où le fait qu'on la retrouve à l'université, dans les informations municipales, etc.
Ravie de savoir qu'elle n'est pas enseignée à l'école (qui n'en a vraiment pas besoin).
Tu en es sûre ?

ailebrune a écrit:

J'aimerais partager ton optimisme sur cette question. Mais je m'inquiète de voir cette lubie destructrice se répandre chez les décisionnaires, d'où le fait qu'on la retrouve à l'université, dans les informations municipales, etc.
Ravie de savoir qu'elle n'est pas enseignée à l'école (qui n'en a vraiment pas besoin).
Tu en es sûre ?

Chéladoine est enseignante, je crois (qu'elle me corrige si je me trompe ). Et comment enseigner une méthode aussi scabreuse, qui de surcroît ne se prononce pas à l'oral, à des gamins qui, une fois adultes, ont déjà bien du mal (si j'en crois certains commentaires sur Facebook) à maîtriser correctement la grammaire et l'orthographe traditionnelles ?

Maïadelsol a écrit:

Chéladoine est enseignante, je crois (qu'elle me corrige si je me trompe ). Et comment enseigner une méthode aussi scabreuse, qui de surcroît ne se prononce pas à l'oral, à des gamins qui, une fois adultes, ont déjà bien du mal (si j'en crois certains commentaires sur Facebook) à maîtriser correctement la grammaire et l'orthographe traditionnelles ?

Que Dieu... et surtout les décideurs de l'Education nationale (ou ce qu'il en reste) nous entende !

J'étais enseignante, et mes 2 filles le sont encore... Mais surtout, j'ai lu les directives ministérielles: en 2017, un manuel scolaire de CE2 avait paru, écrit en inclusif, et un groupe d'enseignants avaient manifesté l'intention d'utiliser cette écriture.
  Le ministère avait mis les choses au clair: les manuels scolaires sont de la responsabilité des éditeurs (et en général ils suivent les programmes évidemment ), mais les enseignants, eux, ont l'obligation de suivre les programmes, leur liberté pédagogiques ne porte que sur les méthodes, pas sur le contenu.
L'écriture inclusive ne fait pas partie des programmes, et je ne crois pas qu'elle le soit un jour, pour ce qui est des écoles primaires, et même collèges et lycées.
Après pour les universités c'est différent, il y a des tas de sujets de recherche plus ou moins farfelus...

On se rassure comme on peut.

» Voir le message cité

chéladoine a écrit:

» Voir le message cité




   Il y a aussi des filles qui disent : "je m'en bas les c..." (qui peut s'écrire aussi "je m'en balec" !) C'est débile, mais il ne faut pas trop y faire attention, ça leur passera....
  Moi je ne crois pas que cette mode de l'écriture inclusive prendra vraiment, c'est artificiel , difficile à écrire et à lire, et inutile, comme vous l'avez dit.

   En tout cas, rassurez-vous, elle ne s'enseigne pas à l'école.

Comme je travaille depuis 35 ans avec un max d'hommes, j'ai quelques expressions  , et je dis souvent "ça me pète les c...."   A ma décharge, il n'y a pas d'expression similaire pour les femmes, qui devraient, bien sûr, ne jamais dire de grossièretés   . Alors je prends ce qui existe, parce que "ça me pète les ovaires", ça ne sonne pas aussi féroce ! 

lilijo63 a écrit:

Comme je travaille depuis 35 ans avec un max d'hommes, j'ai quelques expressions  , et je dis souvent "ça me pète les c...."   A ma décharge, il n'y a pas d'expression similaire pour les femmes, qui devraient, bien sûr, ne jamais dire de grossièretés   . Alors je prends ce qui existe, parce que "ça me pète les ovaires", ça ne sonne pas aussi féroce ! 

 
Lilijo, je compte sur toi pour inventer toute une palanquée d'expressions qui pourraient figurer en bonne place dans le topic dédié !