USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien (archive 7)

Martingale a écrit:

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Ce qui est inquiétant, c'est que certaines féministes radicales adoptent la même agressivité et la même virulence à l'égard de la gente masculine que les masculinistes à l'égard de la gente féminine. S'ils veulent à tout prix se faire la guerre, on n'a qu'à laisser ces extrémistes haineux s'entretuer et comme cela, pendant ce temps, le reste de la population pourra vivre tranquillement en paix.

Voilà ! Je déteste tous ces gens clivants et excessifs. Un peu comme cette abrutie de Mélanie Luce de l'UNEF qui prône les réunions racisées (c'est-à-dire interdites aux blancs) de son syndicat vindicatif et haineux (voir son échange hargneux et quasiment incompréhensible avec Sonia Mabrouk)...

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Argon a écrit:

L'intimité d'Enzo et Inès n'a pas grand-chose à voir avec l'acharnement de trois bouseux sur deux jeunes filles.
Je pense que Fiesta voulait dire qu'Inès était assez forte et volontaire pour pouvoir dire non à Enzo si elle en avait vraiment eu envie (de dire non).
Cela dit, Enzo a dû inconsciemment ressentir la réticence d'Inès, ce qui l'a conduit dans les bras plus accueillants de Lucille

Enzo n'a rien ressenti du tout, puisqu'il est resté sans voix lorsque Inès lui a reproché de l'avoir quasiment forcée à coucher avec elle alors qu'elle n'en avait pas envie, et qu'il a même exprimé au prof de gym son incompréhension : "Mais comment pouvais-je deviner qu'elle n'avait pas envie ?". Je pense plutôt que cette remarque d'Inès était destinée à rabaisser Enzo car elle ne lui a toujours pas pardonné le coup avec Lucille. Parce que si elle n'en avait vraiment pas eu envie, avec le caractère qu'elle a, elle n'aurait pas manqué d'exprimer son refus, et je ne vois pas du tout Enzo la forcer...

Bref, tout le monde dit que la place des femmes n'est pas enviable au sein des relations inter-sexe, mais pour ma part, je me sens bien plus rassurée de ne pas être un homme. Certes les femmes sont majoritairement les victimes des viols, mais il me semble qu'être accusé à tort, par vengeance, d'abus sexuel et de voir ainsi son existence entière ruinée, doit être bien pire...

J'ai encore dans la tête les paroles de mon oncle, né en 1929, qui m'avouait qu'il n'osait plus, lorsqu'il croisait en voiture sa petite voisine lourdement chargée de son cartable d'école, lui proposer de la déposer chez elle par crainte d'une telle accusation ! Et c'était il y a une quinzaine d'années au moins car il y a belle lurette que mon oncle ne conduit plus...

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Argon a écrit:

Oui, le discours des parents faisait vraiment old school.
Mais la pauvre Camille, avec sa tête de ravie de la crèche, on a envie de lui filer des baffes

D'habitude, j'aime bien Camille, mais là, je l'ai trouvée complètement stupide de se laisser embobiner de la sorte par ce collectif sectaire et vindicatif. Pour tout dire, je ne vois pas vraiment en quoi un stand, tenu par des élèves distribuant des tracts aussi vulgaires, a quelque chose à faire dans le hall d'un lycée. Qu'elles distribuent donc ça sur la voie publique, mais pas à l'intérieur de l'établissement.

Et je dois moi-même être très "old school" (l'âge sans doute !) mais j'attache une grande importance à la réussite scolaire, de sorte que les propos des parents ne m'ont pas paru dénués de sens...  

De la même manière, j'ai bien aimé le recadrage d'Inès par le prof d'anglais !

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ailebrune a écrit:

La réaction de Manu et Laetitia Zéro écoute, le bac, le bac, le bac...   Pour le coup, je comprends tout à fait la réaction de la gamine.

Sinon, je me demande bien ce que Johanna a fait ce soir-là.
Pauvre Arthur

Serait-il possible que Christophe ait "emprunté" sa voiture à l'insu de tout le monde dans la villa Bastide, afin d'y d'y déposer le chiffon avec les traces de poudre, puis l'ai conduite jusqu'au haras ? Ça me paraît bien hasardeux, surtout que visiblement Johanna avait des insomnies, et que d'autre part, Christophe ne pouvait pas deviner que Delmas allait se rendre aussi chez Michael et voir le véhicule...

Qu'est-ce que je serais contente si Johanna était finalement coupable....

Maïadelsol a écrit:

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Tout à fait, et même si le procédé est écœurant, les starlettes qui s'allongeaient pour un rôle n'était pas forcée de le faire. Si le talent n'y était pas, une réorientation professionnelle aurait été une meilleure solution.


Oui, ça doit être affreux...

Tu te rends compte que Weinstein était un violeur ?? 
Et utliser de la manipulation et le statut de pouvoir pour coucher tu appelles ça comment ? 

Bref, je pense que je vais m'abstenir de commenter car j'avoue être assez écoeurée de certaines choses que j'ai pu lire.

La cause des femmes a encore du chemin a faire on dirait.

Flora24 a écrit:

Tu te rends compte que Weinstein était un violeur ?? 
Et utliser de la manipulation et le statut de pouvoir pour coucher tu appelles ça comment ? 

Bref, je pense que je vais m'abstenir de commenter car j'avoue être assez écoeurée de certaines choses que j'ai pu lire.

La cause des femmes a encore du chemin a faire on dirait.

Je m'en rends très bien compte. Mais coucher pour obtenir une faveur, euh... pas terrible non plus, si ? Les femmes ont des droits, mais pas non plus tous les droits, ni le droit de faire n'importe quoi. Enfin, c'est mon point de vue, et pourtant, je suis loin d'être coincée...

L'épisode de ce soir :

Spoiler:

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Maïadelsol a écrit:

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D'habitude, j'aime bien Camille, mais là, je l'ai trouvée complètement stupide de se laisser embobiner de la sorte par ce collectif sectaire et vindicatif. Pour tout dire, je ne vois pas vraiment en quoi un stand, tenu par des élèves distribuant des tracts aussi vulgaires, a quelque chose à faire dans le hall d'un lycée. Qu'elles distribuent donc ça sur la voie publique, mais pas à l'intérieur de l'établissement.

Et je dois moi-même être très "old school" (l'âge sans doute !) mais j'attache une grande importance à la réussite scolaire, de sorte que les propos des parents ne m'ont pas paru dénués de sens...  

De la même manière, j'ai bien aimé le recadrage d'Inès par le prof d'anglais !

Je trouve aussi que le prof d'anglais et la mère de Camille (que je n'apprécie pas spécialement par ailleurs même si ça va mieux depuis qu'elle ne fait plus la guerre à Manu) ont raison : on va au lycée pour étudier et uniquement pour cela et, quant au reste, on a tout le loisir de le faire en dehors de l'établissement. Et puis c'est vrai que ces slogans sont vulgaires et ce n'est pas du tout une bonne manière de procéder à mes yeux car cela rebute plus qu'autre chose je trouve. La vulgarité ne grandit jamais personne, au contraire, elle décrédibilise et malgré cela c'est devenu omniprésent dans notre société, il n'y a qu'à entendre comment les gens s'expriment pour s'en rendre compte.

Maïadelsol a écrit:

Je m'en rends très bien compte. Mais coucher pour obtenir une faveur, euh... pas terrible non plus, si ? Les femmes ont des droits, mais pas non plus tous les droits, ni le droit de faire n'importe quoi. Enfin, c'est mon point de vue, et pourtant, je suis loin d'être coincée...

Le type a abusé de son pouvoir et de son statut pour pousser et forcer des femmes à coucher avec lui; et a ensuite acheté leur silence pour qu'elles se taisent. 
(Quant aux: elles n'avaient qu'à pas accepter l'argent ; parce que sans le sous et sans réseaux vous pensez pouvoir gagner contre un type pareil et ses 40 avocats ? Quand c'est parole contre parole et ben c'est bien simple, la justice ne peut rien faire)

Mais bien-sûr, continuons d'accâbler les victimes.

Martingale a écrit:

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Je trouve aussi que le prof d'anglais et la mère de Camille (que je n'apprécie pas spécialement par ailleurs même si ça va mieux depuis qu'elle ne fait plus la guerre à Manu) ont raison : on va au lycée pour étudier et uniquement pour cela et, quant au reste, on a tout le loisir de le faire en dehors de l'établissement. Et puis c'est vrai que ces slogans sont vulgaires et ce n'est pas du tout une bonne manière de procéder à mes yeux car cela rebute plus qu'autre chose je trouve. La vulgarité ne grandit jamais personne, au contraire, elle décrédibilise et malgré cela c'est devenu omniprésent dans notre société, il n'y a qu'à entendre comment les gens s'expriment pour s'en rendre compte.

La sexualité et le respect d'autrui ne font donc pas partie de l'éducation ?
Et si les ados ne peuvent même pas en parler au lycée, à quoi sert-il au juste ?
Les enseignants et les éducateurs ne sont pas uniquement là pour apprendre aux élèves à compter et à écrire des rédactions, mais aussi à les encourager à dialoguer, se renseigner, débloquer les tabous et à devenir des adultes respectables.
Alors je me fiche d'être en minorité apparente, mais j'encourage au contraire Camille à parler de sa sexualité comme de n'importe quel sujet, afin que le moment venu, elle ne dise pas oui à un garçon alors qu'elle n'en ressent pas l'envie. Ou qu'elle ne ressente pas cette pression d'avoir des relations sexuelles tant qu'elle ne soit pas prête.

Sauf que l'école n'est pas là pour éduquer mais pour enseigner et instruire (ce qui est déjà bien assez de travail, a fortiori aujourd'hui), l'éducation étant le rôle des parents et/ou des éducateurs s'il y en a mais un enseignant n'est pas un éducateur.

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ailebrune a écrit:

Oui j'adore cette expression aussi  
Sinon pas d'accord avec toi pour sa rébellion : on l'a déjà vu plein de fois, elle est même allée jusqu'à fuguer quand même.

Oui elle a fugué ça oui ça lui va bien. Mais discutailler comme les autres ados, ça ne lui va pas, après il n'y a peut être qu'à moi que ça fait ça ou elle joue mal ce rôle de rebelle (sinon ça va elle joue bien)

Beaucoup de choses à rattraper...on va y aller par étapes.

On a tous compris que  @fiesta34 ne cautionnait pas les violences sexuelles, mais sa formulation très maladroite "pas un profil de victime", même si elle n'a pas été dite dans un but malicieux, mais sous-entendant que les victimes répondent à un profil particulier dont Ines serait par défaut exclue, est tout de même très proche sur la forme d'un "elle l'a bien cherché". Bref, ça démontre tout le chemin qu'il reste à parcourir pour reconnaître ces violences.

Pour en revenir à Ines en particulier, moi aussi ça m'a beaucoup dérangé qu'elle sous-entende que Enzo l'aurait forcée à avoir des rapports. Le pauvre Enzo est déjà assez paumé comme ça, c'était un peu la goutte d'eau. Mais globalement, derrière son côté "jeune fille bien sous tout rapport qui a soif de justice", Ines part souvent dans la provoc. Ca avait été le cas je m'en souviens avec l'intrigue sur le racisme où elle avait clairement mis les pieds dans le plat.

L'affaire Weinstein : Barthès ou Canal Plus avaient reçu Juliette Binoche qui avait raconté que si elle refusait les avances des producteurs, elle pouvait dire adieu à sa carrière. Elle a toujours refusé, et elle a eu une carrière malgré tout. Je pense que le problème de fond à régler serait tout simplement que les femmes apprennent à dire "non", même si le mec en face a tous les pouvoirs. Il faudrait d'avantage éduquer sur la notion d"emprise".

Quand au rôle que devrait avoir un lycée dans tout ça. Je pense que nous sommes à une époque où la mission d'une entité scolaire va au delà d'apprendre à lire, écrire, compter...ou se focaliser à tout prix sur un bac obtenu à présent par près de 90 % d'une classe d'âge "sans forcer". Alors oui aux parents d'éduquer en premier lieu, mais ces derniers sont parfois suffisamment largués comme ça. Bref, qu'un lycée où un adolescent va y passer la moitié de sa vie choisisse d'éduquer sur la notion de consentement sexuel, particulièrement à une époque où les "images" donnent une vision biaisée de la réalité, ça ne me semble pas hors-sujet.

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Martingale a écrit:

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Je trouve aussi que le prof d'anglais et la mère de Camille (que je n'apprécie pas spécialement par ailleurs même si ça va mieux depuis qu'elle ne fait plus la guerre à Manu) ont raison : on va au lycée pour étudier et uniquement pour cela et, quant au reste, on a tout le loisir de le faire en dehors de l'établissement. Et puis c'est vrai que ces slogans sont vulgaires et ce n'est pas du tout une bonne manière de procéder à mes yeux car cela rebute plus qu'autre chose je trouve. La vulgarité ne grandit jamais personne, au contraire, elle décrédibilise et malgré cela c'est devenu omniprésent dans notre société, il n'y a qu'à entendre comment les gens s'expriment pour s'en rendre compte.

Ce qui aurait été mieux ( car les textes de leurs tracts craignent) c'est qu'elles aillent (si c'est possible bien sur) voir le/la proviseur et lui demander un (e) intervenante pour parler du problème.Ca ferait le cours d'instruction civique et ne leur prendrait pas tout ce temps.Ce serait aussi mieux encadré que leur stand qui occasionne des discussions stériles, voir privées.

Martingale a écrit:

Ce qui est inquiétant, c'est que certaines féministes radicales adoptent la même agressivité et la même virulence à l'égard de la gente masculine que les masculinistes à l'égard de la gente féminine. S'ils veulent à tout prix se faire la guerre, on n'a qu'à laisser ces extrémistes haineux s'entretuer et comme cela, pendant ce temps, le reste de la population pourra vivre tranquillement en paix.

J'observe comme toi une radicalisation de tout un tas de discours. Et ça m'inquiète vraiment quand il n'est plus possible de se parler, quand l'autre est juste perçu comme un ennemi qu'il faut faire taire.
Raison de plus pour que tous les autres, hommes et femmes, se parlent et s'efforcent de comprendre le point de vue de l'interlocuteur.
Le problème aussi, c'est que l'étendue des violences sexuelles est longtemps restée masquée. Que des personnes au ton agressif soulèvent la question ne changent pas le fait que ce problème existe et qu'il impacte une majorité de femmes.
De mon côté, je souhaite que nous puissions améliorer ces questions ensemble, hommes et femmes.

Martingale a écrit:

Parce que cette ambiance de guerre des sexes commence à devenir vraiment fatigante, pesante et oppressante, y compris et je dirais même surtout pour quelqu'un comme moi qui, bien qu'étant extérieur à tout cela et à première vue davantage protégé, suis quand même fortement impacté car étant une vraie éponge à émotions. J'ai beau être différent et à part, je vis quand même dans le même monde et la même société que les neurotypiques donc tout ce qu'ils vivent a aussi un impact sur moi et, comme je ressens les choses plus fortement encore qu'eux, du coup, pour me protéger, je m'isole encore plus et ce ne sera pas forcément une bonne chose à terme pour mon équilibre psychique comme on me l'a dit.

PS : désolé de vous ennuyer avec mes états d'âme autistiques, mais j'ai besoin que ça sorte des fois.

Tu ne nous ennuies pas du tout et c'est très intéressant d'avoir ton avis

Flora24 a écrit:

Tu te rends compte que Weinstein était un violeur ?? 
Et utliser de la manipulation et le statut de pouvoir pour coucher tu appelles ça comment ?
Bref, je pense que je vais m'abstenir de commenter car j'avoue être assez écoeurée de certaines choses que j'ai pu lire.
La cause des femmes a encore du chemin a faire on dirait.

Dommage, même si je comprends car il est très difficile de parler de ces questions, surtout quand nous avons le sentiment que certains points de vue bien ancrés peuvent avoir des conséquences graves pour des victimes (incrédulité méprisante par exemple).

Flora24 a écrit:

Le type a abusé de son pouvoir et de son statut pour pousser et forcer des femmes à coucher avec lui; et a ensuite acheté leur silence pour qu'elles se taisent. 
(Quant aux: elles n'avaient qu'à pas accepter l'argent ; parce que sans le sous et sans réseaux vous pensez pouvoir gagner contre un type pareil et ses 40 avocats ? Quand c'est parole contre parole et ben c'est bien simple, la justice ne peut rien faire)
Mais bien-sûr, continuons d'accabler les victimes.

D'autant que Weinstein a utilisé son fric et ses réseaux pour salir des victimes dans les médias.
Gardons quand même à l'esprit qu'il peut y avoir de fausses victimes, surtout aux USA, avec ce système pervers qui autorise une personne à payer une autre pour qu'elle ne porte pas plainte.
Or, encore une fois, on sait que dans ce domaine,  les affabulations sont rares. Et que l'incrédulité vis-a-vis d'une victime, déjà traumatisée, a des effets dramatiques. Mais je comprends aussi que dans cette tempête, des hommes craignent d'être accusés à tort. Ces sujets lèvent de fortes émotions. D'où la difficulté d'en parler, alors que c'est nécessaire.

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Flora24 a écrit:

La sexualité et le respect d'autrui ne font donc pas partie de l'éducation ?
Et si les ados ne peuvent même pas en parler au lycée, à quoi sert-il au juste ?
Les enseignants et les éducateurs ne sont pas uniquement là pour apprendre aux élèves à compter et à écrire des rédactions, mais aussi à les encourager à dialoguer, se renseigner, débloquer les tabous et à devenir des adultes respectables.
Alors je me fiche d'être en minorité apparente, mais j'encourage au contraire Camille à parler de sa sexualité comme de n'importe quel sujet, afin que le moment venu, elle ne dise pas oui à un garçon alors qu'elle n'en ressent pas l'envie. Ou qu'elle ne ressente pas cette pression d'avoir des relations sexuelles tant qu'elle ne soit pas prête.

Le respect Innés ne l' a pas car en parlant de sa vie privée même quasi sexuelle aux autres et devant Enzo, moi ça ne passe pas ce qu'elle a fait.
Enzo ne l'a pas contrainte et pour ouvrir son clapet haut et fort, pas de soucis lol!
Sinon, je ne te donne pas tort, il y a des familles oû il est impossible de parler de sexualité, donc reste que le lycée, mais que ce soit bien encadré, comme je l'ai dit tout à l'heure faire venir quelqu'un habilité à parler de ces problèmes que tu cites Flora, afin que les jeunes savent ce qu'il convient de faire, que ça ne soit pas la loi du plus fort qui s'impose, qu'il y est du respect mutuel.(encore une fois on ne parle pas de "l autre "en public,) l'intervenant doit le souligner, ni bien sur en sens inverse un garçon qui parlerait de sa son amie dans des termes "à la Inés"
@Flora Après tu sais Flora, on a pas tous et toutes le même age, c'est normal qu'il y est quelque fois des divergences d'opinions un peu importantes par rapport à ta façon de voir les choses.Il faut te dire qu'on avance, regarde tout ce chemin parcouru depuis 50 ou 60 ans, oû tout était caché.
Je me rends compte maintenant, mais à l'époque on avait pas conscience, ca nous paraissait normal, certaines façons de faire, de procéder.Du coup, c'est tres bien que des jeunes se soient lancées à dire NON à certaines choses, et même s'il y a des abus, on peut faire la part des choses et c'est là que ça peut diverger éventuellement.Surtout ne te décourage pas, même si tu es en minorité, continues a dire ce que tu penses et ça ne sert pas à rien, il faut la vision de jeunes femmes comme toi, et la vision de femmes plus agées on pourrait arriver à faire la part des choses.

fiesta34 a écrit:

Sinon, je ne te donne pas tort, il y a des familles oû il est impossible de parler de sexualité, donc reste que le lycée, mais que ce soit bien encadré, comme je l'ai dit tout à l'heure faire venir quelqu'un habilité à parler de ces problèmes que tu cites Flora, afin que les jeunes savent ce qu'il convient de faire, que ça ne soit pas la loi du plus fort qui s'impose, qu'il y est du respect mutuel.(encore une fois on ne parle pas de "l autre "en public,) l'intervenant doit le souligner, ni bien sur en sens inverse un garçon qui parlerait de sa son amie dans des termes "à la Inés"
@Flora Après tu sais Flora, on a pas tous et toutes le même age, c'est normal qu'il y est quelque fois des divergences d'opinions un peu importantes par rapport à ta façon de voir les choses.Il faut te dire qu'on avance, regarde tout ce chemin parcouru depuis 50 ou 60 ans, oû tout était caché.
Je me rends compte maintenant, mais à l'époque on avait pas conscience, ca nous paraissait normal, certaines façons de faire, de procéder.Du coup, c'est tres bien que des jeunes se soient lancées à dire NON à certaines choses, et même s'il y a des abus, on peut faire la part des choses et c'est là que ça peut diverger éventuellement.Surtout ne te décourage pas, même si tu es en minorité, continues a dire ce que tu penses et ça ne sert pas à rien, il faut la vision de jeunes femmes comme toi, et la vision de femmes plus agées on pourrait arriver à faire la part des choses.

Dans la vraie vie, je trouve aussi important que les lycées se saisissent de certains thèmes. Parce que beaucoup de jeunes découvrent la sexualité via le porno sur Internet, et que ce n'est la plupart du temps pas en famille qu'ils vont avoir envie de soulever ces questions. Je crois qu'il faut un espace neutre, dépassionné et informé.
@Flora. C'est d'ailleurs pour ça que d'entrée de jeu, je n'ai pas aimé qu'on crée une intrigue autour de ce thème. Parce que ce genre de méthode pousse à réagir avec ses tripes, pas à réfléchir. Grosse dérive d'aujourd'hui avec les réseaux sociaux : ça dérape très vite vers des invectives, des positions tranchées et retranchées. Quand prédominent les émotions fortes, le débat constructif est impossible.
@Fiesta. J'ai moi aussi connu une époque où le discours dominant était tout autre. Et oui, nous avons intégré en profondeur tout un tas de choses : si tu te fais tripoter dans le métro à 13 ans, c'est toi qui as honte et qui n'ose rien dire, etc. Tout ça ne va pas changer en cinq minutes. D'une manière générale, je pense que nous avons intégré, très en profondeur, tout un tas de clichés.
C'est pourquoi je me suis permis de soulever la question de nos regards sur une victime potentielle. C'est compliqué parce qu'il y a un double écueil : blesser une victime déjà traumatisée/accuser un innocent.

@Shino D'accord avec tout ce que tu as écrit. Juste une chose pour ton paragraphe sur Weinstein et Binoche : oui, ça me paraît important que les femmes apprennent à dire non. Mais tout aussi important que la société soit vigilante et armée face à des abuseurs.

@Ailebrune tu as raison aussi dans ce que tu as écrit, oui je me doute que toi aussi tu as connu un discours dominant différent.Oui aussi qu'on a intégré en profondeur des choses et surtout qu'on trouvait ça banal presque, et qu'on aurait pas eu l'idée de le dire, on avait honte si on se faisait importunée, on ne savait plus oû se mettre.Quant à avec quelqu'un de la famille, c'était même pas la peine d'y penser!
Comme tu dis, ça ne va pas s'effacer en 5mn,toutes ces manières de faire et tous ces clichés, certains clichés peut être jamais.Oui c'est tout l'enjeu, le discernement comme je dis souvent, se garder des abus.La vérité finit par éclater enfin des fois.

ailebrune a écrit:

Dans la vraie vie, je trouve aussi important que les lycées se saisissent de certains thèmes. Parce que beaucoup de jeunes découvrent la sexualité via le porno sur Internet, et que ce n'est la plupart du temps pas en famille qu'ils vont avoir envie de soulever ces questions. Je crois qu'il faut un espace neutre, dépassionné et informé.
@Flora. C'est d'ailleurs pour ça que d'entrée de jeu, je n'ai pas aimé qu'on crée une intrigue autour de ce thème. Parce que ce genre de méthode pousse à réagir avec ses tripes, pas à réfléchir. Grosse dérive d'aujourd'hui avec les réseaux sociaux : ça dérape très vite vers des invectives, des positions tranchées et retranchées. Quand prédominent les émotions fortes, le débat constructif est impossible.
@Fiesta. J'ai moi aussi connu une époque où le discours dominant était tout autre. Et oui, nous avons intégré en profondeur tout un tas de choses : si tu te fais tripoter dans le métro à 13 ans, c'est toi qui as honte et qui n'ose rien dire, etc. Tout ça ne va pas changer en cinq minutes. D'une manière générale, je pense que nous avons intégré, très en profondeur, tout un tas de clichés.
C'est pourquoi je me suis permis de soulever la question de nos regards sur une victime potentielle. C'est compliqué parce qu'il y a un double écueil : blesser une victime déjà traumatisée/accuser un innocent.

fiesta34 a écrit:

@Ailebrune tu as raison aussi dans ce que tu as écrit,  oui je me doute que toi aussi tu as connu un discours dominant différent.Oui aussi qu'on a intégré en profondeur des choses et surtout qu'on trouvait ça banal presque, et qu'on aurait pas eu l'idée de le dire, on avait honte si on se faisait importunée, on ne savait plus oû se mettre.Quant à avec quelqu'un de la famille, c'était même pas la peine d'y penser!
Comme tu dis, ça ne va pas s'effacer en 5mn,toutes ces manières de faire et tous ces clichés, certains clichés peut être jamais.Oui c'est tout l'enjeu, le discernement comme je dis souvent, se garder des abus.La vérité finit par éclater enfin des fois.

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