https://www.lindependant.fr/2024/06/04/elle-est-declaree-morte-deux-heures-plus-tard-les-employes-dune-maison-funeraire-decouvrent-que-la-septuagenaire-respire-toujours-11993827.php
Comme quoi c'est possible
Elle est déclarée morte : deux heures plus tard, les employés d’une maison funéraire découvrent que la septuagénaire respire toujours
Elle avait été déclarée morte dans sa maison de retraite. Pourtant deux heures plus tard, les employés d’une maison funéraire chargée d’organiser ses obsèques, ont découvert que Constance Glantz, une femme âgée de 74 ans, respirait toujours, selon le Washington Post.
"Un cas très inhabituel"
"Je fais cela depuis 31 ans, et rien de tel n’est jamais arrivé auparavant !", s’est exclamé Ben Houchin, chef adjoint du comté de Lancaster, aux journalistes, lors d’une conférence presse ce mardi 4 juin. Directement alertées, les autorités locales ont transporté la septuagénaire en urgence à l’hôpital, afin de pratiquer une réanimation cardiopulmonaire (RCR), a-t-il ajouté.
Une mort anticipée
La famille de Constance Glantz a été informée. La septuagénaire était soignée dans une maison de retraite, à Waverly, une banlieue de Lincoln, a raconté Ben Houchin. Pour l’heure, il n’y a pas d’enquête ni médicale ni judiciaire, "la mort de la femme ayant été anticipée", a précisé le numéro deux du comté.
En effet, c’est un médecin de la maison de retraite où résidait Constance Glantz, qui était prêt à signer son certificat de décès, après avoir ausculté la femme, la semaine précédant les faits, a précisé Ben Houchin.
Des scénarios pas tout à fait raresSelon le chef du comté de Lincoln, "il s’agit d’un cas très inhabituel". Ce n’est pourtant pas la première fois que des faits aussi surprenants se déroulent, outre-Atlantique. Ainsi, le Washington Post énumère plusieurs incidents impliquant des personnes déclarées mortes, à tort : une femme présumée morte et placée dans un sac mortuaire s’est réveillée dans une maison funéraire, dans l’Iowa.
En 2022, deux pompiers de Denver ont été sanctionnés pour avoir omis de vérifier une femme déclarée morte par un policier, qui était, en réalité, toujours vivante.