USGS : L'épisode du jour, commentaires au quotidien

Oui mais on a NOTRE Flora

Exact, et que j'ai toujours appelé Flora.

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Shinochaz a écrit:

Je pense surtout que vous extrapolez en projetant une certaine forme de "réalisme" là où il n'y a pas lieu d'être. Absolument rien dans l'état actuel de la série suggère que Flore et son fils vivent au crochet de Alain ou de la coloc. D'ailleurs comment faisaient t'ils avant de découvrir ce père tombé du ciel ?

Quand aux revenus, ils peuvent énormément varier. Tu peux toucher le jackpot puis plus rien pendant plusieurs mois.

Et c'est vrai que le discours comme quoi un "artiste" est un glandeur qui vit aux crochets de la société me hérisse le poil. Tous les artistes pro que je connais bossent bien plus qu'un ouvrier ou employé lambda qui va faire ses 7h par jour avant d'avoir le luxe de rentrer chez lui se poser dans son canapé devant la télé, sans compter les week end et les cinq semaines de congés payés.

Alors tu t'insurges (à juste titre) qu'on traite les artistes de glandeurs (ce n'est d'ailleurs pas ce qu'a dit Maïa mais bref, passons) mais désolée même parmi les employés lambda et les ouvriers, là pour le coup c'est toi qui caricatures, il y a des employés qui font dix heures par jour (oui oui j'en connais plein, les cadres par exemple qui sont inclus dans ton terme "employé" et ils sont lambda parce que des cadres il y en a plein), des ouvriers qui bossent la nuit ou très tôt le matin, en décalé et qui sont loin d'avoir le luxe d'avoir tous les week-ends. Je pense que tu as une vision réductrice du monde ouvrier, nombreux sont ceux qui bossent la nuit ou le week-end.

Le travail de nuit en France, c'est quand même un salarié sur 10, par exemple. Les ouvriers et les employés sont les deux catégories socioprofessionnelles qui travaillent le plus de nuit, devant les techniciens, infirmiers ou agents de maitrise.

1) "glander" c'était le mot d'Elisabeth à propos de Flore

2) Je rejoins Shino sur le fait que pendant 15 ans Flore et son fils se sont débrouillés tout seuls. Ils ne sont pas endettés et n'exercent pas d'activité illégale, à l'opposé de Tom et sa mère.

3) Alain aimerait payer des cadeaux ou le loyer à sa fille. C'est là le problème pour Flore. 
Qu'elle dise oui ou non, ça peut provoquer une dispute entre Alain et Elisabeth, ce qu'elle souhaite à tout prix éviter.

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Shinochaz a écrit:

Flore sans un "a" à la fin 

Non mais j'ai l'impression que vous avez pris le personnage en grippe dès le départ, et que quoi qu'elle dise ou fasse, vous la verrez toujours comme une arriviste glandeuse.

Je réponds juste que ce n'est pas parce qu'on ne la voit pas bosser ou vendre que c'est Alain qui allonge tout. En Et si je vois bien Ludo accepter quelques loyers de retard, je doute que Elise soit du même avis 

Bref tenons nous en à cette intrigue.

Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne, il est vrai que je n'aime pas ce personnage et ce depuis le départ. Comme dit Raylen, chacun d'entre nous a ses chouchous et ses mal-aimés.

Pour ma part, je n'aime pas Flore, non parce qu'elle est artiste mais du fait de l'attitude déplorable qu'elle a adopté dès son arrivée chez Alain et Elizabeth. Je me suis identifiée à cette dernière, qui voit débarquer chez elle une femme accompagnée d'un ado, qui ne lui est rien, sans un sou en poche, qui passe son temps à glander au bord de la piscine et à se faire servir tandis que le reste de la maisonnée s'échine au travail, et qui pour finir crie au scandale lorsqu'on a la gentillesse de proposer un emploi à une "artiste" comme elle !

Il y aurait aussi beaucoup à dire sur sa manière d'élever son fils. Je le répète, elle a de la chance qu'il soit foncièrement bienveillant et équilibré. Avec un gamin moins raisonnable, une telle éducation aurait pu virer à la catastrophe.

Encore une fois, rien ne dit expressément que son père l'entretient et j'aurais pu, à l'extrême rigueur envisager l'inverse si son train de vie s'était borné à financer deux chambres dans le coloc' et les études de son fils (encore qu'il convient d'y ajouter le matériel pour la réalisation de ses tableaux et de ses sculptures monumentales, ce qui ne doit pas être donné !). Mais là où ça devient surréaliste, c'est de la voir officier dans ce superbe atelier !

Je suis désolée si tu t'es senti visé par mon propos. Je ne nie absolument pas la somme de travail des artistes en général. Tu es musicien, si j'ai bien compris, et je suis convaincue que tu travailles dur pour vivre de ta passion.

Sinon, concernant la tâche des ouvriers et employés, tout a été dit par Nausikaa.

Et je ne t'en veux pas d'avoir utilisé en parlant de moi le terme très péjoratif de "boomer"...

Je ne me sentais pas visé, je suis pas trop du genre à bosser "dur", c'est à la fois ma plus grande qualité et mon plus gros défaut

Par contre j'ai vécu avec une Flore et un Thiago, quand j'étais sur Strasbourg. Je n'ai plus du tout de nouvelles de la mère, mais le fils bosse dans l'audiovisuel, comme elle alors qu'elle voulait absolument lui éviter une vie de galère

Pour les ouvriers, j'ai un peu forcé le trait, mais j'en connais aussi des gens comme ca, persuadés de bosser comme des chiens alors qu'au fond ils ont une vie professionnelle assez paisible

Le suspense est à son comble. Le tourment d'Eliott également ! Piègera-t-il William avec ses explosifs ? Renoncera-t-il ? Parlera-t-il à Manu ?

Il est visiblement sincèrement ému par la situation de William. Il aurait pu le laisser agoniser entre ses rangs de vigne, mais il n'a pas hésité à lui porter secours, tout en culpabilisant lorsque Élodie le remercie. D'un autre côté, la perspective de sa grâce et d'une vie normale auprès de Muriel le pousse à les trahir.

J'ai été un peu surprise par le procureur. Lui aussi est ambigu. Il semble réellement très en colère lorsqu'il découvre que l'industriel est responsable de plusieurs cas de cancer dus au fait qu'il a sciemment forcé la dose de glyphosate dans ses produits. Mais par ailleurs, il ne renonce pas à discréditer une des victimes en le faisant passer pour un terroriste. 

Si j'ai bien compris, ce Patrice l'a aidé à finir de financer les travaux de sa maison, mais à l'époque, c'était une preuve d'amitié sans contrepartie. Évidemment, c'est un peu naïf de la part de Bernier d'avoir cru à un geste désintéressé, mais pourquoi pas ? Est-ce très compromettant pour un procureur, sachant qu'à ce moment-là, le donateur n'avait aucun problème avec la justice ?

Kira va donc nous quitter. Une fois encore, j'ai trouvé Florent plus pragmatique que Claire (les origines, les difficultés passées... bof !). Mais bon, elle ne sera pas déscolarisée et grâce à Elizabeth, tout va rentrer dans l'ordre à Alès...

Il y a quand même un sacré roulement chez USGS. Ca déménage. Je compte 5 departs de personnages recurrents depuis que je regarde. Et je ne parle de ceux des premieres saisons.

Ce qui est en revanche agréable, c'est de voir des classes de lycéens normaux, calmes et respectueux de leurs professeurs, et non des hordes de mioches caractériels, insolents et agités, qui sautent sur les tables et jettent des objets à travers la classe dès que l'enseignant tourne le dos, comme c'était le cas dans PBLV.

Je reviens sur votre sujet précédent car je viens de lire.Comme je dis souvent on a nos persos " tête de turc" quoi qu'ils fassent ou disent , ils auront tort. Pareil je n'aime pas Flore, mais ça vient de la façon dont on nous la présentée, comme l'a décrit Maia et c'est Eux les scénaristes qui ont une mauvaise images des artistes, ça doit être leur message! de nous la montrer à glander. Etant/ ayant été dans le milieu de la musique, je serais mal venue de critiquer le mode de vie des artistes etc. Tout le monde ne vit pas pareil et heureusement ! Mais celle ci a été montrée de façon peu appréciable.Ensuite égoïste dans sa relation avec un jeune qui avec la fougue de sa jeunesse s'est emballé, son fils laissé de côté le temps que madame calme ses ardeurs! ........voilà ce que je voulais dire .

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Maïadelsol a écrit:

Ce qui est en revanche agréable, c'est de voir des classes de lycéens normaux, calmes et respectueux de leurs professeurs,

Je ne suis pas sure que ce soit ça la norme.

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Maïadelsol a écrit:

Ce qui est en revanche agréable, c'est de voir des classes de lycéens normaux, calmes et respectueux de leurs professeurs, et non des hordes de mioches caractériels, insolents et agités, qui sautent sur les tables et jettent des objets à travers la classe dès que l'enseignant tourne le dos, comme c'était le cas dans PBLV.

 Et c’est malheureusement souvent aussi le cas dans la plupart des séries dans  lesquelles apparaissent des enfants et ados: égoïstes, exigeants , insolents et irrespectueux, avant tout avec leurs parents qui,  en réponse, sourient benoîtement.

Quand ils ne s'excusent pas.

raylen a écrit:

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Je ne suis pas sure que ce soit ça la norme.

Peut-être pas, c'est vrai, mais ça devrait l'être. Je trouve reposants les protagonistes du lycée de Montpellier.

haddock47 a écrit:

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 Et c’est malheureusement souvent aussi le cas dans la plupart des séries dans  lesquelles apparaissent des enfants et ados: égoïstes, exigeants , insolents et irrespectueux, avant tout avec leurs parents qui,  en réponse, sourient benoîtement.

Pour ma part, je trouvais choquant qu'un feuilleton comme PBLV, qui passait son temps à tenter de propager la bonne parole, nous présente comme sympathiques des ados débiles qui chahutaient, répondaient avec insolence aux professeurs, faisaient voler tout un tas de trucs à travers la classe, voire pissaient dans la corbeille à papiers du proviseur...

Et je ne parle pas de l'image du corps enseignant lui-même (Rochat constamment ridiculisé, Blanche qui a fait la classe sans culotte, Coralie décrite comme un tyran jute parce qu'elle parvenait à faire régner l'ordre dans sa classe...).

raylen a écrit:

Quand ils ne s'excusent pas.

@ Maia " la" bonne parle ! je dirais LEUR bonne parole, ce qui est de bon ton pour eux.

Maïadelsol a écrit:

Peut-être pas, c'est vrai, mais ça devrait l'être. Je trouve reposants les protagonistes du lycée de Montpellier.



Pour ma part, je trouvais choquant qu'un feuilleton comme PBLV, qui passait son temps à tenter de propager la bonne parole, nous présente comme sympathiques des ados débiles qui chahutaient, répondaient avec insolence aux professeurs, faisaient voler tout un tas de trucs à travers la classe, voire pissaient dans la corbeille à papiers du proviseur...

Et je ne parle pas de l'image du corps enseignant lui-même (Rochat constamment ridiculisé, Blanche qui a fait la classe sans culotte, Coralie décrite comme un tyran jute parce qu'elle parvenait à faire régner l'ordre dans sa classe...).

Tu es certaine que tu décris le lycée Scotto ? On croirait plutôt le "collège fou fou fou"

https://www.dailymotion.com/video/x4laj4t

Shinochaz a écrit:

Tu es certaine que tu décris le lycée Scotto ? On croirait plutôt le "collège fou fou fou"

https://www.dailymotion.com/video/x4laj4

Absolument ! As-tu oublié les séquences que je mentionne ?

J'ai totalement oublié l'épisode où Blanche faisait la classe sans culotte. Ca devait être quelque chose. Et je crois vaguement me souvenir de quelqu'un avait uriné dans une corbeille, mais qui?
Les adultes étaient ridiculisés, surtout Rochat,  quand ils n'étaient pas dangereux.

Maïadelsol a écrit:

Absolument ! As-tu oublié les séquences que je mentionne ?

Je me souviens que Clara (avant qu'elle ne devienne Antoine) avait ramené la culotte de Coralie (et pas Blanche), par contre qui a uriné dans la corbeille de Rachat ?

Valentin.

Maïadelsol a écrit:

Et moi, j'ai beaucoup de mal avec ce terme de "boomer" qui ne veut rien dire et est juste péjoratif, s'il n'est pas associé au mot "baby", désignant alors à juste titre les personnes qui, tout comme moi, sont nées entre la fin de la deuxième guerre mondiale et celle des années 50 (période du "baby-boom"), ce qui n'a rien en soi de répréhensible. D’autre part la philosophie qui consiste à estimer qu'il est nécessaire de travailler pour subvenir à ses besoins, n'est l'apanage d'aucune génération en particulier.

Cela dit, le fait de ne pas suer sang et eau à l'usine ne fait pas nécessairement de quelqu'un une feignasse. Il y a d'autres manières tout aussi honorables de gagner sa vie. En revanche, dans le cas de Flore, je ne suis pas si certaine qu'elle se débrouille par elle-même. Il me semble (mais je peux me tromper) que c'est son père qui l'aide financièrement. Je ne la vois pas célèbre au point de réussir seule à payer son loyer à la coloc', son atelier et tout ce dont son fils a besoin.

En revanche, pousser des cris d'orfraie et êtes scandalisée comme l'a été Flore lorsque Elizabeth lui a proposé un emploi, alors qu'elle venait d'arriver chez son père les poches vides, son gamin sous le bras, ne m'a pas paru être une attitude très responsable.

A peu près d'accord avec tout ça !
Je n'aime pas non plus Flore, notamment sa manière de faire passer son art avant tout (je pense à la fois où elle a utilisé sa meuleuse tôt le matin lorsqu'elle vivait chez Alain et Elisabeth).
Mais j'avoue qu'à part ça, je ne peux rien lui reprocher : elle pensait réellement que Louis était plus âgé, elle ne lui a jamais fait miroiter une relation sérieuse.

Et par ailleurs, je déteste ce "boomer" utilisé comme joker quand on n'a plus d'argument

raylen a écrit:

J'ai totalement oublié l'épisode où Blanche faisait la classe sans culotte. Ca devait être quelque chose. Et je crois vaguement me souvenir de quelqu'un avait uriné dans une corbeille, mais qui?
Les adultes étaient ridiculisés, surtout Rochat,  quand ils n'étaient pas dangereux.

Blanche sans culotte, c'était après avoir couché avec Jean-François pour la première fois (ce dont elle avait honte : mépris de classe). Bref, au moment de partir au lycée, elle ne l'avait pas retrouvée et comme elle était en retard, elle avait fait cours toute la journée, sans. Coralie s'était bien moqué d'elle !

Shinochaz a écrit:

Je me souviens que Clara (avant qu'elle ne devienne Antoine) avait ramené la culotte de Coralie (et pas Blanche), par contre qui a uriné dans la corbeille de Rachat ?

Ah bon ? Celle-là, je l'ai oubliée ! C'était donc une habitude chez elle...

fiesta34 a écrit:

Valentin.

Es-tu certaine ? Il me semblait que c'était la fille qui ne voulait pas descendre de son arbre. Mais j'ai oublié les détails et je peux me tromper. 

En revanche, je me souviens que cette même fille, dans son délire et sa provocation, avait envahi le bureau du proviseur avec des bouteilles en plastique.

Je suis triste pour Eliott, triste pour Muriel, triste pour William et Élodie... Je garde encore espoir qu'Eliott se ravise ou que le plan du procureur échoue. Et je ne fais pas du tout confiance à ce dernier pour envoyer l'original de la grâce "à qui de droit" !