Polar Park (Arte)

J'ai brièvement aperçu ce qu'elle consultait sur son smartphone, à un moment où David vient la "déranger". Il était question de "comment se sociabiliser", il me semble...

Maïadelsol a écrit:

Ah oui, la gérante de l'hôtel ! Gracieuse en personne !  

Et oui, continue à regarder après l'épisode 4, tu seras surprise...

Elle me fascine, moi qui bosse dans l hotellerie! 
La grâce et l amabilité en personne effectivement! 
J ai adoré le mot de passe WiFi de l hôtel, pas piqué des hannetons...

En même temps on est à Mouthe une des villes les plus froide de France , ça donne pas très envie d'être chaleureux.
J'ai regardé sur google il n'y a aucun hôtel dans la ville même, mais y a bien un park polaire un peu plus loin.

https://www.youtube.com/watch?v=VgXYPG9aQo8

Et je confirme la gérante regarde bien une vidéo pour "se socialiser" dans le seul endroit où on capte la Wifi avec son code

Spoiler:

Y a beaucoup de cliché mais c'est tellement bien trouvé

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kazen a écrit:

@Violette Moi aussi j'en suis arrivé à la fin de l'épisode 4, et comme toi j'ai bien reconnu Claire Romain (Ambre d'ITC) mais beaucoup plus blonde et vraiment un petit rôle mais bien joué.

Pour J-P Rouve, pour moi, c'est un comique. Je le connais de l’époque des Robins des bois, mais je n'ai jamais trop vu ses films. Ça donne l’impression qu'il est à contre-emploi, c'est vraiment la bonne surprise.
Et j'aime bien aussi les seconds rôles féminins atypiques : Nikki, la chanteuse championne de scrabble junior, et un peu chamane (comme @Maïadelsol j'ai bien entendu qu'elle le dit ), la gérante de hôtel dans sa bulle ou la fameuse prof de français fan de l'écrivain, qui apportent un coté comique et adoucissent le coté sombre.

Je vais continuer à regarder, d'ailleurs la fin de l'épisode 4 est bien trop intrigante pour ne pas vouloir voir la suite.

A propos de J.Paul Rouve moi je l'ai connu dans la série Julie Lescaut. Je pense que c'est dans cette série qu'il s'est fait connaître.
Robin des bois 'est après. Il a bien fait son chemin.

Merci Paty d'avoir recommandé cette excellente série  

J'en ai vu deux épisodes et je me délecte

Je vous lirai tous après, pas envie de me spoiler.

Tres bonne série comme souvent chez Arte. Particulièrement apprécié l’ambiance hivernale de ce village frigorifié du Doubs, région que je connais bien et qui se prête à l’atmosphère “nordique” et un peu glauque. Jean-Paul Rouve prouve une fois de plus son talent assez diversifié et le jeu de la prof est excellent . Il est juste dommage que l’auteur des crimes soit révélé dans le 5e épisode déjà même si on avait des soupçons. Ça m’a un peu gâché la.vision du dernier épisode.

Ayai ! Fini !

Bon, en fait, j'ai beaucoup aimé les trois premiers épisodes, notamment pour l'humour, mais la suite m'a énormément déçue. Hormis certaines situations vraiment loufoques et cocasses.

C'est une lecture personnelle bien sûr, mais je n'ai pas aimé la tonalité générale, de plus en plus présente et en mode "leçon" à la fin : assez woke et en fait très méprisante envers la "France périphérique"
Les habitants sont présentés comme stupides, fermés, désagréables... Sauf ceux qui représentent la "diversité" et/ou les valeurs ultra bobo : la commandante antillaise, le gendarme et le médecin légiste gays, la chanteuse new age et son père qui l'est encore plus... La communauté de moines est montrée, pour l'essentiel, comme un cauchemar (les uns et les autres se tirent dans les pattes, font moult allusions aux rancoeurs recuites). Répété sur tous les tons : le raisonnement, c'est pas bien, vaut mieux "s'ouvrir" à l'irrationnel. La vraie spiritualité, c'est le chamanisme new age en fumant le narguilé dans un tipi...

Dommage, parce que la fan qui fait une fixation sur un auteur de polar et crée une situation horrible pour l'inspirer, c'était une idée excellente.

Maintenant que tu le dis, c'est effectivement un peu ça. C'est bizarre car, moi qui suis en général assez allergiques au wokisme et aux donneurs de leçons en tous genres, cet aspect ne m'avait pas franchement frappée.

Je suis complètement hermétique au chamanisme, donc la toute fin ne m'a pas réellement emballée. En revanche, j'ai bien aimé le fait que David et sa musicienne s'avèrent être frère et sœur : l'issue d'une idylle entre eux semblait tellement inéluctable que ce rebondissement m'a paru bien trouvé.

Tout comme toi, j'ai déploré que la clé du mystère quant à l'identité de la psychopathe soit dévoilée dans l'avant-dernier épisode.

Néanmoins, j'ai globalement bien aimé...

Alors en fait, je n'ai pas parlé du moment où l'identité de la psychopathe est dévoilée. C'est d'ailleurs dès l'épisode 4 (toute la fin) : donc l'avant-avant dernier.

Ça ne m'aurait pas dérangé en soi car l'idée pouvait être bonne : continuer d'écrire l'histoire à mesure qu'elle se faisait, le tout tissé de flash-backs.

Mais c'est dès cet épisode (le 4), que la série commence vraiment à nous faire la leçon à tout bout de champ via ses personnages :
Le gendarme arrive à rien car il raisonne, il a les pieds sur terre. Vade retro esprit critique, éteignons les Lumières !!
Idem pour David tant qu'il reste rationnel
Heureusement - ! - la chanteuse, fille de chamane, lui fait poser des questions aux lettres du Scrabble
Heureusement (bis), il peut se procurer une fiole d'elixir qui plonge dans un état modifié de conscience (*)
etc. (le narguilé, les rêves, les intuitions...)

Tout ça aurait pu être poétique et intéressant si ce n'était martelé
Même le personnage de la psychopathe sert ce message : une sorte de caricature de "provinciale" devenue folle à force d'être coincée dans cet endroit laid, où il ne se passe rien. Elle commence par s'envoyer en l'air avec un repris de justice (bête à manger du foin, évidemment) et termine tueuse en série. A la mesure de la révulsion que ce trou perdu inspire aux scénaristes.
Donc il y a elle, et puis il y a les rédemptions :
la chanteuse : parce qu'elle chante du blues américain et croit à plein de trucs new age
son père : parce qu'il s'est retiré dans ses tipis et vit à 100% en mode new age
les deux gays : parce qu'ils sont gays et que, à la fin, ils montrent leur amour au monde entier
la commandante black, qui tâclait pourtant avec justesse les quotas "femme", "noire". Mais on se demande pourquoi elle est là si ce n'est précisément pour cette raison. En mode : regardez, c'est une femme, elle est noire mais elle est commandante de gendarmerie. Et en plus, à la fin, elle est du côté des bons

(*) J'en profite pour signaler que les substances de ce genre, pronées par un néo-chamanisme new age de plus en plus à la mode, sont EXTREMEMENT dangereuses. C'est choquant que cette série en fasse la promotion.

Si ça vous intéresse d'en savoir plus sur ces questions, je vous recommande l'excellente série de podcasts d'Elisabeth Feytit, une ex-croyante new age qui fait un travail de fond remarquable pour alerter sur les dérives en tous genres dans ce domaine :
https://metadechoc.fr/podcast/chroniques-de-la-spiritualite-contemporaine-2/chamanisme-et-neochamanisme/

Absolument d’accord avec toi Ailebrune, mais malheureusement, tous ces thèmes, chamanisme, wokisme, et autre charlatanisme reviennent si souvent dans les séries françaises (souvent médiocres voire bêtasses) de manière positive, voire laudative, y compris la critique systématique de la religion catholique, que je n’y attache plus tellement d’importance , me concentrant uniquement sur l'énigme et l'atmosphère. Mon opinion est faite sur ces sujets depuis longtemps.

Bien d'accord avec vos commentaires.

» Voir le message cité

haddock47 a écrit:

Absolument d’accord avec toi Ailebrune, mais malheureusement, tous ces thèmes, chamanisme, wokisme,  et autre charlatanisme reviennent si souvent dans les séries françaises (souvent médiocres voire bêtasses)  de manière  positive, voire  laudative, y compris la critique systématique de la religion catholique,  que je n’y attache plus tellement d’importance , me concentrant uniquement sur l'énigme et l'atmosphère. Mon opinion est faite sur ces sujets depuis longtemps.

Je suis comme toi. Et par opposition à mes goûts personnels (et de loin !), j'ai apprécié que la série se déroule dans l'atmosphère glauque, déprimante, sinistre, de ce lieu glacial et désolé où je détesterais absolument habiter.

Cela dit, ton analyse est particulièrement pertinente, Ailebrune.