Interviews des comédiens

Interview Olivier SZULZYNGER (ex-scénariste PBLV ; scénariste et producteur USGS) :

https://www.facebook.com/forumpblv/videos/257766583157672

Podcast complet: https://link.snipfeed.co/quandjseraigrand_podcast

merci pour les interviews

Une interview de Dounia Coesens à l'affiche du 2ème épisode de "La doc et le véto", demain soir en prime sur France 3.

Joakim Latzko dans une interview demande aux gens de se mobiliser contre l’arrêt de la série .. que tout ça est une guerre « politique »

Les gens se sont mobilisés je pense, tout est joué et décidé. Ca m'étonnerait qu'ils reviennent en arrière.

Pas sur France Tv c’est clair. France Tv ne voulait plus acheter de produit quotidien à une production qui appartient intégralement  à TF1.

Non mais c'est mort, de toute façon...si la série continue, ça sera sous forme de téléfilms ou spin-off événementiels, mais pour la quotidienne faut pas rêver, la décision est prise.

Au coeur cette semaine de l'avant-dernier prime de la série, "Retrouvailles", qui lui a permis de donner à nouveau la réplique à Ambroise Michel, alias Rudy, Anne Décis, l'interprète de Luna, nous a accordé une interview et s'est confiée à notre micro sur l'arrêt programmé de Plus belle la vie.

"J'ai été triste et déçue quand j'ai appris la nouvelle", avoue la comédienne qui fait partie des figures emblématiques de Plus belle la vie depuis la première saison. "Mais je n'étais pas en colère parce que j'ai toujours considéré que Plus belle la vie était du temporaire qui dure. J’ai donc travaillé sur d’autres projets : j'ai une marque de bijoux, je fais du théâtre".

"Je trouve cependant cet arrêt dommage car le public est encore très attaché à la série et ils nous le manifestent. J’ai cependant pris acte de cette décision qui ne m'appartient pas, je la respecte et la vie continue".

Après toutes ces années, le plus dur étant évidemment pour les comédiens de dire au revoir à leurs différents partenaires de jeu et à toutes les équipes qui ont, durant si longtemps, participé au succès du feuilleton de France 3.

"Nous sommes surtout tristes de se quitter les uns les autres parce qu'il y a un savoir-faire qui a été acquis en 18 ans", poursuit Anne Décis. "Nous avons des locaux incroyables, des décors extraordinaires et c'est une vraie famille. D'ailleurs c'est la réputation que nous avons. Quand de nouveaux comédiens arrivent sur le plateau, ils sont très vite intégrés et ne veulent plus partir. Il y a une ambiance qui est très particulière sur le tournage. Les gens trouvent ça toujours un peu bateau de dire que nous sommes une famille mais toutes les personnes qui mettent un pied sur le plateau s’en rendent très vite compte".

Alors que les comédiens tournent actuellement les dernières arches de Plus belle la vie et que l'ultime prime, qui viendra clôturer l'aventure en novembre, sera mis en boîte à la fin de l'été, Anne Décis l'assure : l'important est de profiter de l'instant présent et de ces dernières semaines au Mistral.

"Nous avons tous envie de profiter de chaque instant ensemble. Ce qui est difficile en ce moment, c’est que nous commençons à dire au revoir à certaines personnes parce que les acteurs finissent leurs sessions de tournage. Malgré tout, je n'ai pas envie d'anticiper au niveau émotionnel la fin de Plus belle la vie, même si je m'y prépare. J'ai envie de profiter de chaque instant".

Et, qui dit grande famille dit évidemment retrouvailles à plus ou moins court terme. "Nous avons tous envie de créer de nouveaux projets pour se retrouver les uns les autres". Mais en attendant d'en savoir plus sur ces hypothétiques projets qui pourraient réunir plusieurs comédiens de la série, les fans peuvent s'attendre à de nombreux retours dans Plus belle la vie dans les semaines et mois à venir.

Anne Décis a d'ailleurs déjà une idée des comédiens - et des personnages - qu'elle aimerait retrouver à l'écran avant le clap de fin de la série : "Il y en a tellement... J'ai adoré travailler avec Virgile Bayle qui jouait le rôle de Guillaume, et avec Avy Marciano qui campait Sacha. J'avais aussi très envie de revoir Ambroise donc là je suis très contente. Il y a aussi beaucoup de personnages que j’ai aimés, mais avec qui je n’ai pas forcément joué".

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18711674.html



Allociné : Le prime retrouvailles voit le retour d’anciens acteurs de Plus belle la vie. Qu’est-ce que ça vous a fait de les retrouver ? Est-ce que vous étiez heureuse de donner de nouveau la réplique à votre fils de fiction, Ambroise Michel ?

Anne Décis : J'étais très heureuse quand j'ai appris que d'anciens seraient présents sur ce prime, parce que nous sommes tous à chaque fois ravis de nous retrouver. C’était un peu comme une colonie de vacances sur le plateau, c’était très sympa.

J'étais aussi particulièrement heureuse de retrouver Ambroise avec qui j'ai une relation un peu privilégiée. J’ai travaillé avec lui pendant tellement d'années. Nous étions tous les deux très excités à l'idée de ces retrouvailles. Jouer avec Ambroise c'est comme refaire du vélo, ça ne s’oublie pas. ça a tout de suite été très naturel et nous avons beaucoup ri.

Lors de la soirée, il y a la galerie du temps sur laquelle sont projetées d’anciennes images de la série. Est-ce que cette galerie a réellement été créée pour le tournage ? Qu’est-ce que ça faisait de se retrouver plongé au milieu des souvenirs de la série ?

Malheureusement je n'ai pas de scènes dans la Galerie du Temps, je jouais au théâtre à ce moment-là. Mais c'est un endroit qui a vraiment été créé sur le lieu de tournage du prime. Les équipes ont construit ces grands panneaux de projection, et ils ont sélectionné des images tirées directement de Plus belle la vie mais aussi des images personnelles des équipes pour créer cette ambiance.

Dans le prime Luna se fait droguer et commence à faire n’importe quoi. Vous êtes-vous amusés à tourner ces scènes ?

Oh oui c'était du pain béni. J'avais une partition très jubilatoire. Dès qu'il faut se dépasser un peu et sortir du quotidien, c'est toujours très excitant. Mais j'étais quand même un peu stressée car je ne voulais pas en faire trop au point que cela en devienne ridicule. La frontière entre le fait d'être hors contrôle et tomber dans le pathos est toujours ténue. Mais c’était très excitant à jouer.

Le prime Retrouvailles est aussi l'occasion pour Luna de faire une déclaration enflammée à Bastien. Elle semble enfin avoir retrouvé le bonheur dans ses bras. Est-ce que vous pensez que c’est l’homme de sa vie ? Va-t-elle terminer la série avec lui ?

Ça, je ne peux pas vous le dire (rires). Mon personnage est quelqu’un de très passionné, et elle a souvent subi les choix de ses prétendants. Guillaume a décidé de partir au Laos, Sacha a choisi quelqu'un d'autre et Pavel était un criminel. Luna n'a donc jamais vraiment eu de la chance en amour. Je ne vais pas vous le dévoiler mais il est prévu encore certaines choses concernant mon parcours amoureux.

Le prime se termine sur le plan d’un incendie que l'on peut voir au loin. Dans les résumés des prochains épisodes de Plus belle la vie, nous pouvons lire que les Castels et Luna vont devoir affronter des incendies. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

J’a trouvé ça bien que les scénaristes fassent le choix de parler des feux de forêt, car c’est un peu le quotidien des personnes vivant dans le sud de la France. C'était une intrigue très intéressante à jouer. Nous avons tourné en milieu naturel et bien évidemment la production n'a pas incendié une forêt.
Pour recréer les incendies, nous avons donc travaillé avec les studios de Provence au milieu d’écrans à Led. C'est une technique qui révolutionne les écrans verts sur lesquels on a l'habitude de jouer. C'était très impressionnant.

Qu'est-ce qui attend Luna pendant l'été ?

Je ne peux pas trop vous en dire pour ne pas vous spoiler mais il va se passer beaucoup de choses encore. J'ai la chance pendant l'été d'être sur plusieurs intrigues. J'ai le privilège que les auteurs me fassent confiance donc j'ai beaucoup de choses à jouer sur les dernières semaines. Je suis contente parce que j'en profite jusqu'au bout.

Elodie, la femme de Bastien, a quitté Marseille et sa famille depuis plusieurs mois. Est-ce que le personnage va bientôt réapparaître et mettre à mal sa relation avec Bastien ?

Pour l'instant, je ne sais pas. Mais j'ai beaucoup aimé jouer avec Stéphanie Pasterkamp qui incarne Elodie. Je serais très contente si elle revenait car ce serait source de rebondissements. Et puis j'adore jouer avec cette famille. On verra ce que l'avenir nous réserve.

Luna a l’air de s’être fait accepter par les enfants de Bastien qui la considèrent désormais comme leur belle-mère. Est-ce que ça va durer ? Lui ont-ils réellement fait une place dans leur famille ?

Nous nous entendons tous très bien, entre Nicolas Berger-Vachon, les trois enfants qui sont présents, et même avec Théo Curin avec qui je reste en contact. Nous avons construit une belle relation au fil des jours.
J'ai également une véritable affection pour les trois ados. Ce sont des gens avec qui j'adore travailler et je trouve qu'ils sont très talentueux. Cette intrigue autour des feux de forêt va les rapprocher parce qu’ils vont devoir faire face à une nouvelle tragédie.

Dans le dernier prime, Luna était déprimée à l’idée de finir comme sa mère, et de gérer l’hôtel, jusqu'au point de tenter de se suicider. Avec l’arrivée des Castel, elle se retrouve une nouvelle fois à la tête du Zéphir mais elle reste très heureuse. Qu’est-ce qui a changé pour elle ? Pensez-vous qu’elle va réussir à s’épanouir à l'hôtel ?

Je pense que c'est le principe de la famille recomposée. Le problème de Luna allait bien au-delà de l'hôtel. Elle ne voulait pas s'encroûter et finir comme sa mère, d’autant plus que tous les hommes de sa vie l'avaient abandonnée.

Mais elle n’avait pas véritablement envie d’en finir. Il y a trop de vie dans ce personnage pour qu'elle aille au bout de ses pulsions. Le fait d'avoir retrouvé cet amour d'enfance et de découvrir les joies de la famille recomposée, c'est ça qui l’a sauvée.
Mon personnage reste cependant quelqu’un de très cyclique donc nous ne sommes pas à l'abri d’une nouvelle descente. Il ne faut pas oublier que c’est de la fiction, et que si tout le monde était heureux, il n’y aurait plus rien à raconter. Nos personnages traversent beaucoup d'épreuves et vivent des hauts et de bas, mais c'est ça qui intéresse les téléspectateurs.

Dans ce prime de nombreux personnages emblématiques sont revenus. Et on se doute que d’ici la fin de la série, de nombreux autres vont faire leur retour. J’imagine que vous ne pouvez pas me donner des noms pour garder la surprise mais s’il y avait un personnage que vous aimeriez voir revenir, lequel serait-il ?

Il y en a tellement... J'ai adoré travailler avec Virgile Bayle qui jouait le rôle de Guillaume et Avy Marciano qui campait Sacha. J'avais aussi très envie de voir Ambroise donc là je suis très contente. Il y a aussi beaucoup de personnages que j’ai aimés, mais avec qui je n’ai pas forcément joué.

J’ai par exemple beaucoup d’admiration pour Coline D’Inca qui joue le rôle de Sybille Cassagne. Je suis très heureuse qu'elle ait accepté de revenir pour ce prime. Il y a des acteurs pour qui j'ai beaucoup d'affection et beaucoup d'admiration, et Coline en fait partie.

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18711520.html

Votre état d'esprit à quelques semaines du dernier jour de tournage, le 30 septembre ?

ÉLODIE VARLET : C'est une petite tournée d'adieux, comme les Stones ! On a tellement adoré, tellement kiffé, qu'il faut partir la tête haute ! Même si la tristesse est là pour tous ces gens que j'aime et que je ne reverrai plus au quotidien, j'ai envie de vivre pleinement la fin de l'aventure pour passer à autre chose. Et observer comment chacun va désormais évoluer individuellement.

Savez-vous déjà comment vous allez vivre cette ultime journée ?

On va faire une grosse teuf (fête, ndlr) avec tous les gens qui ont travaillé sur la série. Je ne sais pas encore où l'on va pouvoir rassembler tout le monde car ça fait environ 700 personnes. Ça va pleurer, ça va se prendre dans les bras, ça va s'embrasser, on sera à fond dans la vie, quoi !

On imagine que vous avez déjà pensé à "l'après", non ?

Après un rôle dans Simon Coleman (récemment diffusé sur France 2), je me laisse le temps de voir. Il est un peu tôt pour que les producteurs réalisent que nous sommes désormais disponibles. Pour l'heure, je me concentre sur mes projets perso. Nous avons fini d'écrire une série avec Dounia Coesens, sur une idée de Flavie Péan, Léa François, Charlie Nune et Coline D'Inca (comédiennes actuellement ou ex de Plus belle la vie, ndlr). J'ai deux autres projets d'écriture mais, surtout, je suis passée derrière la caméra pour réaliser le making-of du prime de PBLV. C'était génial d'avoir devant l'objectif tous ces gens que j'avais tellement envie de filmer, et on m'a laissé carte blanche.

Qu'avez-vous appris de vous grâce à ce galop d'essai ?

Que j'aimais raconter des histoires et que, grâce à l'aide des techniciens qui m'épaulaient, je me sentais plutôt à l'aise. Je suis prête pour la réalisation !

https://www.telestar.fr/actu-tv/plus-belle-la-vie-cette-grosse-teuf-qui-va-marquer-la-fin-de-la-serie-763032

merci pour l'interview
je ne savais pas que Eve aka Charlie Nune était encore liée aux actrices de PBLV

Et en plus ils se prennent l'annulation de leur vol Air France pour aller à la rencontre du public au Festival de La Rochelle !!!

Quand tout va mal, tout va mal 

c'est demain non leur rencontre? Il me semble que les controleurs aériens sont en grève aujourd'hui

Les grèves on sait quand ça commence, mais jamais quand ça finit 

Clap de fin de Plus Belle la Vie : les comédiens partagent leurs plus beaux souvenirs de tournage
Publié le 25/09/2022, par Marie Joan.
FRANCE 3 REGIONS


Souvenirs de tournages de Cécilia Hornus (Blanche), Laurent Kerusoré (Thomas), Lea François (Barbara), Rebecca Hampton (Céline) :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/clap-de-fin-de-plus-belle-la-vie-les-comediens-partagent-leurs-plus-beaux-souvenirs-de-tournage-2611472.html

Extrait :

Vous avez été tous les deux au cœur d’une intrigue assez forte et qui abordait le thème des violences conjugales. Il y a des scènes violentes, notamment entre Kilian et Betty. Vous appréhendiez de jouer des séquences comme celles-ci ?
Tim Rousseau : C’est spécial de faire ça. Mais j’adore aborder ce sujet, non seulement parce que ça s’éloigne totalement de qui je suis, mais parce que c’est aussi stimulant et intense. C’est aussi pour ça que l’on fait ce métier, pour vivre des émotions fortes. Le métier de comédien, c’est perdre ses plumes la journée, et se laisser la nuit pour qu’elles repoussent avant de les perdre de nouveau le lendemain. Passer d’une journée où on rigole, puis on se bagarre, avant de pleurer et de nouveau rigoler, ce jeu d’émotions est extrêmement fatiguant. Surtout dans des scènes où je dois frapper des filles, on n’en sort pas indemne. Mais une fois rentré chez soi, on est content du travail fourni. C’est jouissif d’avoir réussi à puiser dans ses émotions, dans ce qu’on a vécu, dans notre palette de jeu.

Florian Lesieur : J’étais heureux de pouvoir jouer des choses à l’opposé de ce que je suis dans la vraie vie. C’est la beauté du cinéma, c’est de pouvoir interpréter des rôles qui sont en contradiction avec nos valeurs. Je n’étais pas au cœur des scènes de violences mais en a découlé des séquences malgré tout très pesantes, notamment lorsqu’on a abordé le sujet de l’avortement. C’était dur, mais c’est toujours un plaisir d’incarner ce genre de personnages.

Est-ce qu’on pourrait vous définir comme des acteurs engagés ?
TR : Je pense que c’est important d’être engagé, que l’on soit acteur ou non. L’humanité manque cruellement d’engagement, aujourd’hui. Chacun doit trouver sa cause et la défendre jusqu’au bout, de s’y prêter pleinement.

FL : Notre influence est minime, mais nous avons quand même une dizaine de milliers de personnes qui nous suivent sur les réseaux. Si nous pouvons, grâce à cela, faire bouger les choses, faire bouger les consciences, nous le ferons. De mon côté, en tant qu’être humain, il y a des causes qui me touchent mais je considère ne pas être assez engagé. Des causes comme le climat ou les discriminations, par exemple. Le racisme, la manière dont on traite certains humains, les bavures policières, etc… Ce sont des choses qui m’écœure vraiment, ça me terrifie. C’est épidermique.

Plus Belle la Vie vous a propulsé au rang de « vedette ». À 16-18 ans, comment avez-vous vécu cette notoriété soudaine et, de quelle manière affrontez-vous la pression du métier pour ne pas perdre pied ?
FL : Nous sommes en désaccord avec Tim sur ce sujet. J’ai un rapport avec la célébrité qui, je pense, est assez sain. Je savais également que ce métier imposerait une forme de notoriété, qu’on me reconnaîtrait dans la rue et que je subirais des critiques. L’un ne va pas sans l’autre. Je trouve ça agréable d’être reconnu, car c’est un retour sur ton travail, c’est une reconnaissance de mon travail. La Rochelle, par exemple, a été un moment de plaisir énorme et j’aurais pu continuer à faire maintes et maintes photos et autographes. Globalement, je garde les pieds sur Terre car je me dis qu’il me reste beaucoup de choses à accomplir. Je suis bien entouré et j’ai réellement réfléchi au sujet.

TR : Quand cette notoriété est arrivée, j’étais dans une période un peu délicate (déscolarisation…) et je commençais à me dire que ce n’était plus vraiment ce que je souhaitais. Comme le dit Florian, ça fait partie du job et on doit l’assumer. Ma technique, c’est de me dire que je ne suis pas acteur. Je reste humain avant de penser à être une célébrité. Ainsi, je ne risque pas de me perdre ou de prendre la grosse tête. L’humain n’est pas censé être regardé par d’autres êtres humains d’une manière aussi massive. Les êtres humains n’ont pas les épaules pour supporter le poids du regard de millions et de millions d’autres personnes. C’est pour cela que certains acteurs vrillent, prennent le melon, tombent en dépression…

FL : Moi, je ne suis pas sûr de ça… Mais prendre le melon, ça me terrifie. La prétention et l’arrogance, j’essaie de m’en éloigner le plus possible. J’en ai tellement peur, que j’en deviens le strict opposé. Ce qui me rend fou, c’est le cliché de l’acteur égocentrique. Je fais partie de cette nouvelle génération qui a envie d’arriver au sommet pour dire : « Vous voyez, il est possible d’être comédien et d’avoir la tête sur les épaules ». Je suis comédien de 8h à 19h. Ensuite, je suis juste Florian.

On dit souvent que Plus Belle la Vie est une école. En tant que jeunes comédiens, vous sentez que vous avez appris plus vite que les autres, plus vite que si vous aviez fait une école normale ?
TR : Dix fois plus vite. Techniquement, nous sommes déjà plus formés que ceux qui ont fait 5 ans d’études car nous côtoyons chaque jour les plateaux. La conscience technique du plateau que nous avons acquise est dingue. Au-delà du jeu et du fait que nous pouvons tourner jusqu’à 12 séquences par jour, nous avons désormais une conscience de l’image, du cadre, de la lumière, des placements et du vocabulaire alors que nous n’avons que 18 ans.

FL : C’est vrai que tourner une dizaine de scènes par jour, on l’on peut passer du rire aux larmes entre les deux, c’est une performance et cela nous permet d’acquérir une vraie rigueur et une réelle écoute. Il y a sûrement des acteurs qui ont fait plus de projets que nous, mais en termes de cadence, de ratio/jour, nous avons tourné 200 jours en 2 ans. C’est énorme. Donc, nous fréquentons plus de plateaux que la plupart d’entre eux à notre âge. tourner une dizaine de séquences par jour, en passant du rire aux larmes d’une scène à l’autre. C’est quelque chose. Cela nous a permis d’acquérir une vrai rigueur, une attention, une écoute particulière.
Ensuite quand nous avons du temps, nous nous baladons un peu entre les différents corps de métier technique, nous allons du cadre, au pointeur, à l’ingé son etc… Nous découvrons des choses avec eux. J’oubliais, ce qui fais la richesse de cette quotidienne c’est, l’équipe qui nous coache. Avoir des retours instantanés sur ce que tu viens de proposer, c’est tellement formateur.

Comment vous avez vécu chacun l’arrêt de la série et, auriez-vous continué l’aventure si la série avait poursuivi sa diffusion ?
TR : Peut-être 2-3 ans supplémentaire, oui. Pour l’arrêt, je trouve ça triste. Mais c’est un mal pour un bien, c’est ce qu’il faut se dire.

FL : J’avais demandé d’arrêter la série il y a 4 mois et, en apprenant la fin, ils m’ont demandé de rester pour conclure. Je suis content que ça s’arrête pour moi. Mais très triste pour la série qui est un monument et toutes les personnes qui se sont battues et souhaitaient rester. Ça me brise le cœur. Quand j’ai voulu arrêter, c’est que j’étais dans une période de trop plein, où je travaillais énormément. J’avais besoin d’un temps de pause. Quand je vois l’échéance du 29 septembre arriver, j’ai le cafard. Je suis persuadé que c’est pour le meilleur. Ce qu’on a vécu est historique et nous sommes fiers d’avoir fait partie de cette aventure. Maintenant, on profite à fond de chaque câlin, de chaque sourire, de chaque regard que ce soit avec les fans ou les comédiens.

(...) La suite (ils évoquent notamment leurs courts-métrages) ici :
http://capitainecinemaxx.fr/2022/09/24/plus-belle-la-vie-discussion-a-coeur-ouvert-avec-florian-lesieur-et-tim-rousseau/

Tim Rousseau est excellent dans son role, merci pour cette interview!

C'est triste....mais tant mieux si elle a des projets et débute tournage à la reunion pour camping paradis..même si j'aime pas trop cette série...role recurrent ?

Allociné : Comment avez-vous réagi en apprenant l'arrêt de Plus belle la vie après 18 ans ?

Pierre Martot : Quand nous avons appris officiellement la nouvelle, nous étions tous ensemble, avec les équipes techniques et le personnel administratif. Pour être honnête, je m'y attendais, mais je suis tout de même un peu tombé des nues.

Le fait que ça devienne officiel devant tous ces gens, ça m'a un peu sidéré. Ce qui est particulier à Plus belle la vie, c’est l’entente entre les acteurs, les techniciens et l’équipe administrative. Voir tous ces gens, qui étaient là en silence en train d’écouter quelqu’un qui leur annonçait qu’ils allaient perdre leur travail, ça m’a beaucoup touché.

Quel regard portez-vous sur l'évolution de Léo au fil de la série ?

J'ai adoré jouer ce personnage. Depuis le début j’ai aimé ce personnage de flic accusé à tort du meurtre de sa femme et ancien alcoolique. C’était un personnage crédible. Être accusé à tort d’un meurtre, ça peut arriver. Les anciens alcooliques, ça existe aussi. Je trouvais donc ce personnage très intéressant à jouer.

Il a ensuite eu son amitié avec Roland, et il a trouvé une compagne. Peu à peu, le personnage a gagné en structure. Léo avait une obsession qui était celle du travail. Je m’étais raconté que c’était quelqu’un au caractère addictif : il est passé de l’addiction à l’alcool à l’addiction à son travail. Au début de Plus belle la vie, il était seul, puis il s’est mis en couple.

A partir du moment où Léo a rejoint le commissariat, il y a eu un changement de perspective sur le personnage. Nous étions moins dans la psychologie de Léo. Ensuite, je suis parti de la série pendant 4 ans parce que j’ai un de mes enfants qui a eu un accident très grave et j’ai eu besoin de me retirer et de prendre mes distances avec Plus belle la vie qui est très envahissant. Il y a quelque chose de très artificiel dans le monde de la télévision, et, vu ce que j’étais en train de vivre dans ma vie privée, je n’en étais plus capable.

Pendant mon absence, le personnage de Léo avait été en grande partie remplacé par Patrick. Ma présence devenait donc plus accessoire, ce qui est normal. J’étais le personnage principal du commissariat et il était nécessaire qu’on me remplace. A partir de ce moment-là, mon personnage est devenu moins passionnant.

Quand il est devenu patron du Mistral, et qu’il a racheté des parts du bar, j’ai trouvé ça intéressant. Mon personnage a beaucoup perdu en consistance et je l’ai vraiment regretté. J’avais été honoré de prendre la suite de Michel Cordes, qui prenait ses distances avec la série. C’était un honneur de récupérer sa place car, pour moi, c’était lui l’entité du feuilleton.

Mais finalement, il y a eu des changements et ma co-gérance du bar du Mistral n’a pas été traitée, ce qui m’a amené à accepter des engagements ailleurs, ce que j'avais toujours refusé jusque-là. J’étais donc moins disponible, et le personnage de Léo s’est dilué de plus en plus.

Il y a cependant une chose que je voulais préciser, c'est que, quand j'ai raconté cette histoire dans Society, j'ai pu lire partout que j'étais en colère. Je ne suis pas du tout en colère, j'ai été triste mais j'ai rebondi en faisant ma carrière d'acteur ailleurs.

L’arche des Evadés a commencé il y a quelques semaines maintenant. Dans cette intrigue, Léo va revenir vers le côté policier. Est-ce que vous êtes content de cette évolution pour la fin de la série ?

Oui, beaucoup. Ça permet de redonner de la densité à mon personnage. Une densité qu'il avait totalement perdue. Après avoir chassé des mafieux et des criminels, il s’est retrouvé à éplucher des légumes dans la cuisine du Mistral sous les ordres d'une adolescente. C’est complètement improbable dans le parcours de Léo. Donc oui je suis très heureux puis en plus je retrouve Valérie Baurens, qui est une actrice avec qui j'aime beaucoup jouer.

Qu'est-ce que vous pouvez nous dire justement sur ces retrouvailles avec Agathe ? Comment Léo va-t-il réagir en découvrant qu'elle est redevenue une prostituée ?

Dans Plus belle la vie, Agathe, c'est la femme de sa vie. Elle fait partie de l'histoire du personnage, et elle a permis à Léo de s'installer sur la durée. Il est donc très touché. En plus, elle est accusée de meurtre alors qu'elle était en état de légitime défense au moment des faits. Il va être très déstabilisé et il va avoir envie de l'aider. Et à un moment, il va devoir choisir entre elle et Claire. Il va faire face à ce dilemme.

Est-ce qu'on peut espérer une fin heureuse pour Léo ?

Les scénaristes ont travaillé pour que les gens quittent les personnages de Plus belle la vie heureux. Donc oui Léo a une fin encourageante.

Pourrait-il retourner dans la police de manière permanente ?

On ne peut pas vraiment dire que Léo va retourner dans la police, mais, en tout cas, la porte n’est pas fermée. Personnellement j’aurais bien aimé que ça se finisse comme ça. Quand Léo a repris le Mistral, je m’étais renseigné.

J’ai découvert qu'il y a beaucoup de flics qui travaillent jusqu'à 67 ans et demi et qui, après avoir quitté leur métier, continuent en tant que détective. Le personnage de Léo a une soixantaine d'années. J’aurais adoré avoir une histoire sur ça.

Est-ce qu'il y aura des scènes entre Léo et Barbara d'ici la fin de Plus belle la vie ?

Oui, on va les revoir ensemble. Nous avons joué nos adieux mi-septembre. Léa François est enceinte et devait prendre son congé maternité. Nos au-revoirs se sont donc fait un peu plus tôt.

Roland meurt avant la fin de la série. Comment Léo va-t-il réagir en apprenant la nouvelle ?

Roland, c'est le personnage pilier du quartier. Il est un peu comme une figure paternelle pour tout le monde. Il va être anéanti. Il va avoir beaucoup de tendresse pour Thomas. Et au moment de l'héritage, Léo a des informations qu'il va transmettre aux fils de Roland.

Quand vous avez appris que les auteurs avaient décidé de tuer Roland, comment avez-vous réagi ?

Je trouve qu’il y a une certaine logique dans le fait de terminer la série sur la mort d’un personnage aussi emblématique. Je trouve ça même assez beau parce que, comme la série va se terminer sur le bonheur, c'est bien aussi qu'il y ait des émotions. Plus belle la vie est une série qui, à l'origine, portait sur la recherche de sincérité et de vérité par rapport à la vie. Cela aurait donc été dommage de ne finir que sur de la joie. Je trouve que c'est important symboliquement.

Je pense que les gens vont être très touchés par la mort de Roland. Nous l’avons tous été. Je me souviens encore du matin où je suis arrivé sur le plateau et où j’ai découvert les fils de Roland, assis sur une banquette, qui attendaient leur tour pour tourner. Quand j'ai vu la tête qu'ils avaient et comment ils étaient tous habillés, j’avais l’impression d’être à un vrai enterrement. C’était très émouvant.

Est-ce que sur les 18 ans de Plus belle la vie, il y a une intrigue qui vous a particulièrement marquée ?

J’ai beaucoup aimé le premier meurtre, évidemment, puisque c'était la première fois que Léo allait mener une enquête. Mais je dirais que la chose qui m'a le plus touchée dans Plus belle la vie, c'est ma rencontre avec Théo Bertrand.

C'est Léo qui a formé le personnage de Kevin à son arrivée dans le commissariat. Je sais que ça a été important pour Théo de travailler avec moi et je suis très sensible à la transmission. Je suis encore très ému d'en parler. Je dirais que c'est ça qui m'a le plus touchée.

De voir ce personnage qui était le rigolo de service, prendre en épaisseur, ça m'a vraiment beaucoup plu. C'est marrant parce que ce n'est pas une intrigue qui me concerne moi, mais je trouvais que c'était une idée magnifique. C'est une des choses que j'ai regrettées en quittant le commissariat : ne plus travailler avec lui. J'ai adoré jouer avec ce garçon.

Jérémie DUNAND, 01/10/22
https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18714359.html

+ Vidéo de Pierre MARTOT sur Facebook :
https://www.facebook.com/pierre.martot/videos/515272543943601

Télé-Loisirs.fr : Racontez-nous ce drame qui va secouer le Mistral...

Michel Cordes : Roland décide de fêter l'anniversaire des jumeaux Lola et Kilian en réunissant toute la famille Marci. Il a la mauvaise idée de jouer au foot avec Mathis, son arrière-petit-fils. Son cœur s'arrête net. Il meurt symboliquement au milieu de la fête de ses enfants.

Comment avez-vous réagi à la mort de votre personnage ?

J'ai trouvé cette mort logique. Hubert Besson, notre premier producteur, avait l'habitude de dire que mon personnage était totémique. Quand vous supprimez la tribu, vous abattez le totem.

Cette mort vous a-t-elle aidé à faire le deuil de Plus belle la vie, qui s'achèvera définitivement à l'issue d'un dernier épisode diffusé le 18 novembre prochain ?

Oui. Je déplore cet arrêt car notre longévité et notre intensité étaient assez uniques. Madame Ernotte [Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, ndlr] a pris ses responsabilités, elle en répondra devant les fans. [Il rit.]

Quelle fut votre émotion à l'issue de votre dernière scène  ?

Quand j'ai vu la totalité de l'équipe présente sur le plateau m'applaudir pendant plusieurs minutes, j'ai eu la gorge nouée. Ça m'a fait chaud au cœur.

Allez-vous prendre votre retraite ?

Je ne vais pas courir les castings. J'ai 77 ans. Je vais me consacrer à mon autre passion dans la vie : la sculpture sur bois.
https://www.programme-tv.net/news/evenement/plus-belle-la-vie-la-serie/310579-michel-cordes-plus-belle-la-vie-reagit-a-la-mort-de-roland-marci-cest-logique/

Télé-Loisirs.fr : Racontez-nous ce grand retour de Frémont...

Alexandre Fabre : Frémont revient escroc comme il était jadis, naguère, autrefois. Il a monté un coup fumant. Cela va marcher mais pas si longtemps que ça. J'étais content de retrouver un Frémont entourloupeur, qui fait des escroqueries. Il est au début d'une méchanceté frémonesque et il y a un retournement de situation. C'était très agréable et formidable à jouer. J'étais ravi. Les auteurs m'ont servi royalement. Je les ai félicités chaleureusement pendant la soirée de fin de tournage d'avoir pondu un texte si amusant.

Heureux de rejouer les méchants ?

J'ai pris effectivement beaucoup de plaisir à le retrouver. C'était la base du personnage. Il a été pendant longtemps le méchant le plus connu en France.

Il ne va pas mener la vie facile à Killian…

Il le traite vraiment très mal. Frémont est insupportable avec lui. Il raconte des histoires invraisemblables pour justifier l'héritage de Roland.

Est ce que les téléspectateurs vont revoir Frémont après cette intrigue ?

Non, ils vont l'apercevoir une fois ou deux mais pas plus. Et c'est bien dommage…

Pourquoi Frémont n'était pas dans l'intrigue des Evadés ?

Je crois que les auteurs m'ont un petit peu oublié et placardisé. Pourtant, la rencontre avec Livia et Frémont avait été très électrique. Je ne sais pas pourquoi il n'y est pas. Je ne devais pas satisfaire les auteurs. Pourtant, Frémont est un personnage assez emblématique de Plus belle la vie. Dans la rue, on me reconnaît toujours. J'ai aussi rencontré des prisonniers qui me disaient : "En prison, on ne regardait que vous, vous étiez notre héros !". Les escrocs aiment bien les escrocs (il rit).

https://www.programme-tv.net/news/evenement/plus-belle-la-vie-la-serie/311368-alexandre-fabre-plus-belle-la-vie-les-auteurs-mavaient-un-petit-peu-oublie-et-placardise-mais-fremont-revient-une-derniere-fois-en-escroc/

+ article dans lequel il évoque son fils Jules Fabre (Théo Bommel) :

Alexandre Fabre revient sur l'arrêt de la série : "Ce sont 18 ans qui se terminent. 18 ans de joie, de bonheur professionnel et personnel avec des très belles rencontres. J'ai eu une expérience très forte. Je ne connaissais pas la popularité et célébrité. On ne pouvait pas sortir dans la rue sans être harponné. J'étais le héros de mon village de vacances des Pyrénées-Orientales. J'avais l'impression d'être Brigitte Bardot mais en homme (il rit)".

"Mon fils Jules a attrapé la maladie de la comédie quand je l'amenais aux studios"

Il réagit également à la déclaration de son fils Jules, l'interprète de Théo dans Plus belle la vie:
"Je me souviens quand je commençais, je regardais les épisodes pour voir ce que ça donnait. Comme je ne m'occupais pas de lui, il passait devant l'écran exprès. On s'engueulait. Je l'amenais souvent dans les studios. Je pense qu'il a attrapé la maladie de la télé et du théâtre à cette époque. Sa mère (Marie Réache, ndlr) joue dans la série aussi. Ses grands-parents sont comédiens. Ils ont un théâtre. C’était difficile qu'il échappe à son destin. Ma fille aussi a également travaillé dans les décors de Plus belle la vie. C'était une entreprise familiale !". 
Alexandre Fabre est fier de son fils devenu comédien comme lui : "C'est mon petit dernier, je l'aime terriblement".

https://www.programme-tv.net/news/evenement/plus-belle-la-vie-la-serie/311494-plus-belle-la-vie-cest-mon-petit-dernier-je-laime-terriblement-alexandre-favre-fremont-evoque-son-fils-jules-theo/

Quels sont ses projets après l'arrêt de PBLV ?

"J'ai du théâtre qui se met en place doucement, sans doute avec mon copain Richard Guedj, qui était notre coach. Cela me ravit complètement. Et peut-être une autre série..."

https://www.programme-tv.net/news/evenement/plus-belle-la-vie-la-serie/311843-plus-belle-la-vie-fremont-va-t-il-revenir-avant-la-fin-de-la-serie-de-france-3-alexandre-fabre-repond/

Tres belle itw
Et Charles absent lors de l’hypnose de Celine est completement incoherent

Un thread de 8 vidéos de Thierry Ragueneau d'extraits d'une interview avec CapitaineCinemaxxx à propos des dernières semaines de tournage (je ne parviens pas à trouver l'entretien en entier), plein d'anecdotes intéressantes de la part de ce super comédien :